La monnaie unique européenne aurait certainement pu être plus pratique pour les personnes handicapées, notamment celles qui sont déficientes visuelles, mais certains impératifs ont fait décider autrement : pas de pièces polygonales parce que les distributeurs automatiques les encaissent mal, pas d’inscriptions tactiles sur les billets de 10 à 100 euros pour ne pas accumuler de l’épaisseur dans les caissettes des guichets automatiques…

Au-delà des problèmes particuliers que pose son apprentissage par les personnes handicapées, nous voici toutefois avec une base de comparaison. Fauteuils roulant, aménagements automobiles, prothèses auditives, allocations, tout devient comparable sur la même base, l’Euro. Il reste néanmoins au marché des aides techniques à entrer dans le cadre européen, par une réelle mise en concurrence des fabricants et distributeurs. Protégés par le célèbre TIPS et les agréments d’État, ils ont encore quelques belles années devant eux pour profiter d’un marché captif et lucratif.

Malgré l’Euro, en cette nouvelle année que nous vous souhaitons douce et agréable, emplie de bonheur et de joie…

Laurent Lejard, janvier 2002


Note : Pour (re)lire les articles que nous avons consacrés à l’Euro suivre ces liens : L’Euro et les sourdsL’Euro et les aveugles.

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