Occupée par les Hommes depuis des temps immémoriaux, l’île de Chypre, troisième en superficie après la Sicile et la Sardaigne, a vu se succéder sur son sol tant de civilisations que l’on pourrait en faire l’emblème de l’Histoire méditerranéenne. Une saga qui débute à la Préhistoire et se prolonge avec les Mésopotamiens, puis les Égyptiens, les Phéniciens, les Grecs, les Romains, les Byzantins, et puis les Francs, les Vénitiens, les Ottomans, les Britanniques… Tous ont laissé une empreinte plus ou moins discrète sur l’île, devenue république indépendante en 1960, mais c’est incontestablement la période la plus récente, consécutive au conflit gréco-turc de 1974, dont les stigmates sont les plus visibles, le principal d’entre eux étant la séparation de facto en deux entités, l’une « grecque », membre de l’UE depuis 2004 (et de la zone euro depuis 2008), l’autre « turque », proclamée indépendante en 1983 mais reconnue seulement par la Turquie.

Les deux parties ont néanmoins cessé de se regarder en chiens de faïence : des points de passage ont été ménagés dans la « ligne verte » afin que Chypriotes de toutes origines, mais aussi touristes, puissent librement aller et venir, et les négociations de réunification suivent leur cours. En termes de développement économique et touristique (accessibilité comprise), c’est évidemment la partie « grecque » qui tient le haut du pavé et il vaut mieux prévoir d’y consacrer l’essentiel, si ce n’est la totalité d’un séjour sur place, d’autant que les activités possibles sont légion.

L’un des atouts majeurs de Chypre, en dehors d’un climat béni des dieux (on se baigne ici de Pâques à Toussaint) réside en effet dans une offre de loisirs pléthorique qui va du farniente en bord de mer au trek en montagne en passant par les découvertes culturelles ou gastronomiques, le tout sur des distances qui dépassent rarement les deux heures de route. Ajoutez à cela un art de vivre méditerranéen, des infrastructures dignes de l’Europe occidentale, des prix tout à fait raisonnables, et vous comprendrez pourquoi de plus en plus de visiteurs affluent tout au long de l’année, d’autant que les normes d’accessibilité s’y appliquent comme dans le reste de l’UE, même si l’aspect déficience sensorielle est (comme ailleurs en UE) encore trop souvent négligé. Côté hôtels, la gamme est large, qui va de grosses unités ultramodernes installées sur le littoral, à des établissements de charme nichés à l’intérieur des terres. La plupart disposent de chambres adaptées mais il est plus prudent de se renseigner au préalable, ne serait-ce que pour s’assurer de leur disponibilité et de leur emplacement. Une adresse sans risque, et pour cause : C&A Holiday Apartments à Polis (pointe ouest de l’île) est géré par un handisportif handicapé moteur. Ne vous fiez pas à l’aspect brouillon du site internet, l’accueil est tout à fait professionnel et les chambres parfaitement adaptées. Héritage britannique oblige, on s’exprimera préférablement en anglais (mais les Chypriotes parlent grec entre eux) et on n’oubliera pas, si on loue une voiture, de circuler à gauche de la chaussée…

D’ouest en est.

Si Chypre, dont le nom évoque les mines de cuivre (kupros en grec) qui firent sa fortune durant l’Antiquité, est également appelée l’île d’Aphrodite, c’est parce que la déesse de l’amour est censée être née ici, très exactement au lieu dit Petra tou Romiou, non loin de Paphos. On y reviendra. Cette irrésistible déesse fait aujourd’hui les beaux jours de l’industrie touristique, qui la convie dans des endroits parfois improbables, parfois aussi spectaculaires.

Ainsi en va-t-il des bains d’Aphrodite, sur la côte occidentale de Polis : si la chute d’eau où notre beauté olympienne faisait sa toilette et où elle tomba amoureuse du bel Adonis n’est guère accessible pour les visiteurs handicapés moteurs (pentes + marches), la promenade en bord de mer, sous les oliviers centenaires, ne manque pas de charme. On peut en outre, depuis le petit port de Latsi, embarquer sur l’Alkion, un navire de promenade accessible (sauf la cale vitrée et les toilettes) et remonter la côte jusqu’à un « Blue Lagoon » bien nommé et d’autant plus invitant que le navire dispose d’un siège sur palan permettant à tout le monde de profiter de la baignade.

Autre baignade possible, en saison, depuis la plage de Latsi, où un système de mise à l’eau (Seatrac) a été installé grâce à l’handisportif hôtelier mentionné ci-avant. Toilettes et cabines de plage adaptées, parking réservé. Quant à la paisible cité de Polis, elle peut constituer une base arrière agréable et authentique, à l’abri des grands flux touristiques, où flâner dans la partie piétonnière est un réel plaisir.

l'Alkion, un navire de promenade accessible

La ville de Paphos, sur la côte sud, (capitale européenne de la culture en 2017) invoque également Aphrodite à l’occasion d’un festival d’art lyrique organisé chaque année en septembre. Les spectateurs handicapés moteur n’y sont pas oubliés, comme d’ailleurs dans nombre de sites archéologiques ouverts au public, ce qui n’est pas si courant. Habité depuis le Néolithique, le site de Paphos a été au centre d’un culte dédié à la déesse de la fertilité, puis, logiquement, à Aphrodite, dont un temple fut élevé par les Mycéniens à Kouklia (« Palaipaphos », la vieille Paphos) sur une éminence dominant la ville actuelle. Un culte qui s’est prolongé durant des millénaires mais dont il ne subsiste pas grand chose en dehors de quelques pans de murs. Le site est accessible en fauteuil roulant, mais pas le petit musée installé dans une ancienne raffinerie de sucre de l’époque médiévale. Fondée par les Grecs en 315 avant notre ère, en bord de mer, la nouvelle Paphos (« Nea Paphos ») a prospéré durant des siècles avant que les tremblements de terre et la concurrence d’autres cités ne causent son déclin.

Des ruines antiques, la Paphos actuelle en regorge au point qu’une journée suffit à peine pour découvrir son parc archéologique. Impossible de lister tout ce qui est visitable mais deux sites plus particulièrement faciles aux visiteurs en fauteuil roulant semblent incontournables : les extraordinaires mosaïques de certaines demeures patriciennes, que des passerelles accessibles par rampes permettent de découvrir en surplomb et, plus près du centre-ville, la basilique paléochrétienne Panagia Chrysopolitissa où l’apôtre Paul a, selon la tradition, été fouetté par un gouverneur romain agacé par son prosélytisme (avant de se convertir : la morale est sauve). Ici aussi, des rampes parfaitement roulables permettent de parcourir confortablement les lieux. Ailleurs, il faudra composer avec un sol cahoteux, notamment sur l’emplacement des Tombeaux des rois, où la beauté de l’endroit ne compense guère la totale inaccessibilité des hypogées (marches).

Côté commodités, les toilettes et stationnements réservés ne font pas défaut mais il faudra prévoir de reprendre son véhicule entre chaque site. Quant au port de pêche actuel, dominé par la silhouette très photogénique du château médiéval (mal accessible en fauteuil roulant), c’est un but de promenade d’autant plus appréciable qu’il se situe près de l’entrée du parc archéologique, et partage donc le même parking avec emplacements réservés à l’ombre. On peut y déjeuner ou y dîner à la terrasse de l’un des nombreux restaurants qui animent l’endroit. Attention si vous commandez des mezzés, la grande spécialité nationale : c’est à un véritable festin que vous devez vous attendre !

Et le lieu de naissance d’Aphrodite? Petra tou Romiou se découvre au détour de la splendide route côtière qui relie Paphos à Limassol (ne pas emprunter l’autoroute). L’endroit, rochers blancs battus par des flots turquoises, est infiniment romantique… après le départ des hordes de touristes, soit au lever du soleil ou au crépuscule, heures favorables aux amoureux. Hélas, il est totalement inaccessible en fauteuil roulant mais on peut en apprécier la beauté depuis les belvédères aménagés en bord de route. Laquelle se poursuit vers l’est par un ensemble de sites archéologiques de toute beauté, dominant la mer, globalement accessibles aux visiteurs handicapés moteurs moyennant un peu d’aide.

Le sanctuaire d’Apollon Hylates, d’abord, vaste complexe religieux comprenant un temple, une palestre, des bains (accessibles via une passerelle), des dortoirs et divers espaces consacrés à l’administration du culte: un village à soi seul, dont on arpente la voie sacrée avec d’autant plus d’émotion qu’elle débouche sur un paysage à couper le souffle.

Il en va de même pour le vaste domaine archéologique de Kourion, situé non loin de là, qui est une vraie ville, avec ses riches demeures dont subsistent quelques murs et de superbes mosaïques que l’on découvre depuis des passerelles accessibles, et une agora encore assez préservée pour que l’on puisse se représenter ce que devait être la vie ici durant l’Antiquité. Le théâtre, très reconstruit, accueille en été des représentations théâtrales et musicales. Quant au sublime panorama sur la Méditerranée, il vaut à soi seul le voyage !

Parking aisé à proximité du « visitor centre » (toilettes adaptées) et de la fameuse maison d’Eustolios, mais déambulation un peu ardue pour se rendre à l’agora, à cause des sentiers caillouteux. Il est néanmoins possible, sur demande, de se faire ouvrir un accès direct par la route goudronnée qui contourne le site. Éviter toutefois les visites au plus chaud de la journée : le soleil tape fort ! Inutile, en revanche, d’espérer apercevoir grand chose du stade situé non loin de là, des poteaux (trop) rapprochés en empêchant l’accès aux fauteuils roulants…

Protégé par sa baie, le port de Limassol, tout proche, est le plus grand de Chypre. Les navires de croisière y font escale et le tourisme y est donc particulièrement développé. Si les unités hôtelières sont légion (de nombreux congrès internationaux se déroulent ici), les aménagements prennent également en compte les besoins des habitants, qui sont tout de même plus de 200.000 ! Ainsi la promenade de bord de mer, longue de plusieurs kilomètres, arborée et agrémentée d’oeuvres d’art, est-elle autant prisée des touristes que des autochtones. L’ambiance est animée dans le centre ancien piétonnier, autour du château (inaccessible), et les lieux de divertissement ne manquent pas en ville. Shopping, clubbing, jeunesse branchée, voitures de luxe : Limassol est un peu la Barcelone chypriote !

Larnaca, pendant aéroportuaire de Limassol, distante d’environ 70 km, présente des attraits similaires (y compris une superbe promenade de bord de mer agrémentée de palmiers) et peut également constituer, plus qu’une simple étape, une véritable destination d’où rayonner sur le reste de l’île : rappelons que les distances relatives entre les différents points d’intérêt sont assez modestes pour que l’on envisage de ne demeurer qu’en un seul lieu, même si la location de voiture s’avère indispensable, sauf à se cantonner au farniente sur le sable, ce qui est une option tout à fait honorable ! De plus en plus de plages offrent en outre des services spécifiquement dédiés aux baigneurs handicapés moteurs : cabines et sanitaires adaptés, rampes de mise à l’eau, mise à disposition de « Mobi-Chair » (sur demande, en saison, auprès des maîtres nageurs secouristes), stationnements réservés… Consultez cette liste établie par un vendeur de mobile-homes adaptés.

De nombreux touristes valides choisissent d’ailleurs l’option farniente, certains profitant des promotions régulièrement offertes par les complexes hôteliers « tout compris » ou les voyagistes. De quoi damer le pion à d’autres destinations « ensoleillées » plus proches de l’Europe occidentale mais souvent aussi plus chères, à prestations égales, ou moins sûres. Insularité oblige, la criminalité ici est anecdotique et l’on peut passer de paisibles vacances en famille et en maillot de bain sans se préoccuper du reste… Cette atmosphère balnéaire, avec ses alternances d’unités hôtelières sur le littoral, de plages et de zones touristiques avec boutiques, bars, restaurants et night clubs, on la retrouve sur tout le trait de côte jusqu’à la pointe est et après le cap Greco, protégé par un parc national; Chypre en compte heureusement de nombreux autres, en bord de mer ou à l’intérieur des terres, ce qui prévient la bétonisation.

Avec sa vie nocturne vibrante et son offre de loisirs « funs », Ayia Napa est une station très courue de la jeunesse branchée à qui sont offertes de multiples occasions de s’amuser tout au long de l’année. L’accessibilité y est aussi correcte qu’ailleurs mais si les emplacements réservés ne manquent pas en bord de mer, stationner en centre ville relève de l’exploit, même en dehors des heures d’affluence. On se déplace ici plutôt à pied, à vélo ou en quad.

Paralimni

L’arrière-pays.

À l’instar de la plupart des destinations touristiques « littorales », il suffit souvent de faire quelques kilomètres à l’intérieur des terres pour quitter la foule et retrouver des décors et un art de vivre plus authentiques. Chypre ne fait pas exception : ainsi, par exemple, à un jet de pierres d’Ayia Napa, près de la « ligne verte », les bourgs de Paralmini et de Sotira vivent-ils au rythme local, qui est également celui des fêtes religieuses. Les Chypriotes ne sont pas peu fiers de ce que l’église orthodoxe locale soit autocéphale, c’est-à-dire indépendante, depuis le Ve siècle. Makarios III, qui la dirigea de 1950 à sa mort en 1977, fait figure de père de la Nation (en dépit de zones d’ombre concernant son autoritarisme) après être devenu le premier Président de la République en 1960, charge qu’il conserva jusqu’à son décès.

Les trois églises qui trônent au centre de Paralimni valent le coup d’oeil : plutôt que de les détruire ou de les transformer, les gens d’ici ont préféré, au fil du temps, en élever de nouvelles. La plus grande (et plus récente) est accessible par le côté. Quant à celles, vénérables, qui ont survécu aux affres de l’Histoire près de Sotira, leur aspect solitaire et un peu désolé, que renforce, pour la première d’entre elles (accessible), la présence d’un émouvant cimetière aux tombes surchargées d’offrandes, et pour la troisième (inaccessible, la seconde est en ruines) d’une base militaire en activité, en font une étape particulière où méditer sur la condition humaine…

Mais l’arrière-pays chypriote par excellence, c’est le Troodos, vaste massif montagneux qui occupe la partie sud-ouest de l’île et culmine à 1.952m au mont Olympe (à ne pas confondre avec son célèbre homonyme grec) où il est même possible de skier en hiver ! Le handiski, en revanche, se résume à la contemplation du paysage… Outre de belles promenades entre villages pittoresques et points de vues spectaculaires, on peut découvrir ici deux merveilles : religieuse et terrestre. Les nombreuses églises byzantines, classées Unesco, qui parsèment la région offrent en effet l’occasion d’une véritable chasse au trésor, tant du point de vue de l’architecture que des fresques et icônes que certaines renferment comme autant de joyaux. Toutes ne sont pas accessibles en fauteuil roulant mais la plupart restent d’approche facile : consultez cette liste établie par l’Office de Tourisme. Citons notamment l’étonnante et accessible église Ayios Nikolaos tis Stegis (Saint Nicolas du Toit) à Kakopetria, dont les murs sont entièrement recouverts de fresques médiévales : une atmosphère magique !

Côté merveilles terrestres, la présence de vignes offrant leurs grappes au soleil rappelle que Chypre fut l’un des premiers producteurs de ce nectar dans l’Histoire (le poète Hésiode en parle déjà au VIIIe siècle avant notre ère !). Quelques cépages rarissimes n’existent d’ailleurs qu’ici. Ils sont à la base d’excellents vins, au premier rang desquels le fameux commandaria, élaboré par les Templiers au XIIe siècle, et donc à ce titre l’une des plus anciennes appellations au monde. Plusieurs routes des vins existent à Chypre; l’une d’entre elles passe par le village de Platres, où les caves Lambouri, accessibles de plain-pied, proposent un éventail très complet de la production. Fondée il y a 300 ans, la maison défend son savoir-faire non sans humour et il faut absolument prendre le temps d’une séance de dégustation, occasion unique d’en apprendre davantage sur le pays et ses coutumes !

S’il vous reste un peu de temps, faites halte à Omodos, hameau qui a su conserver sa typicité et où, en dépit des pavés disjoints de la rue principale, il demeure agréable de flâner. Dans la cour du monastère (accessible par le côté) ont été aménagés un petit musée de la dentelle et un émouvant mémorial dédié au conflit de 1974, accessibles de plain-pied.

Et Nicosie ? Située au centre de l’île, la capitale, commune aux deux entités « grecque » et « turque », est séparée par la « ligne verte » qui prend ici l’apparence d’un mur en tous points similaire à ce que fut, jadis, celui de Berlin, no man’s land et check-points compris. L’atmosphère, heureusement, est bien différente et l’on peut aisément traverser la « frontière » (passeport obligatoire) pour rendre visite aux voisins. Ceux que l’aventure ne tente pas pourront avantageusement se rabattre sur l’observatoire aménagé rue Ledra, au 11e étage du grand magasin Debenhams, aisément accessible par ascenseur(s). La déambulation urbaine ne présente par ailleurs aucune difficulté majeure en fauteuil roulant, exception faite de la pente qui relie les remparts vénitiens à la vieille ville, où s’étend un vaste secteur piétonnier, et les stationnements réservés ne font pas défaut.

Côté musées, il faut absolument visiter le musée archéologique (dit « Musée de Chypre« ), accessible par rampe, dont les trésors couvrent une période allant de la Préhistoire à l’Antiquité romaine: les pièces exposées sont à ce point précieuses que les institutions du monde entier se les disputent pour des expositions temporaires ! Sculptures, poteries, orfèvrerie, bijoux: toute la civilisation méditerranéenne semble s’être donné rendez-vous ici.

Les amateurs d’art byzantin ne manqueront pas, par ailleurs, de faire un détour par le palais archiépiscopal, admirer l’église romane Ayios Ioannis (Saint Jean), siège du clergé chypriote, modeste par la taille mais incroyablement riche par la décoration, et visiter le tout aussi riche musée d’art byzantin et son importante collection d’icônes (certaines remontant au VIe siècle) et de fresques parfois sauvées in extremis de la guerre. Clin d’oeil à l’Histoire et étrange raccourci: deux voitures officielles de Makarios III, une Mercedes limousine et une Cadillac offerte par le Président Kennedy, veillent dans une immense vitrine placée dans la cour de l’archevêché : entre tradition et modernité, Chypre réserve de sacrées surprises!

Jacques Vernes, décembre 2012.


Sur le web, le site officiel Visit Cyprus propose, en français, une mine d’informations sur la destination ainsi que la possibilité d’organiser un voyage en toute sérénité. Les critères d’accessibilité figurent dans les moteurs de recherche et une rubrique « visiteurs handicapés » permet de télécharger de la documentation (en anglais) au format pdf, dont un guide « Accessible Cyprus » assez complet et de nombreuses cartes, également disponibles au format papier, très utiles pour planifier des circuits de visite. Enfin, le personnel de l’Office de Tourisme de Chypre à Paris étant formé à l’accueil des touristes handicapés, il ne faut pas hésiter à le contacter, au 01 42 61 42 49 ou par mél pour tout demande complémentaire.

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