François Suchod est conseiller municipal écologiste de Grenoble, adjoint en charge des personnes handicapées, public qu’il connaît d’autant mieux qu’il est lui- même infirme moteur cérébral. Voici sa philosophie du tourisme pour tous : « Pour que les personnes handicapées participent à la vie de la cité et s’épanouissent, il faut agir fortement dans les domaines aussi variés que l’urbanisme, le logement, les transports, l’éducation, le sport, les loisirs. Dans cette action multiforme, le tourisme occupe probablement une place centrale, et en y ajoutant le bâti et l’économique, ce thème focalise l’ensemble des politiques publiques en matière d’accessibilité. Aussi, lorsque l’État a officialisé en 2000 sa démarche sur le tourisme adapté et lancé son label national du handicap, nous marquions une étape importante dans la bonne direction. Grenoble n’avait pas pour autant attendu cette date pour intervenir: dès les années 90 nous faisions les bilans complets, avec les associations représentatives, de l’accessibilité des hôtels et des lieux de culture et de loisirs. Nous intervenions concrètement pour améliorer l’existant, mais nous décidions surtout d’intervenir largement au niveau des cahiers des charges des maîtrises d’oeuvres et d’ouvrages afin de faire appliquer et d’élargir les textes réglementaires en matière d’accessibilité ».

« Plus encore, la Ville de Grenoble organisait un grand concours national d’idées en architecture auquel participaient des équipes pluridisciplinaires venues des écoles de toute la France, sur le thème éminemment touristique de l’accessibilité à tous du patrimoine. Enfin, nous proposions un séminaire intergouvernemental afin de promouvoir l’enseignement de l’accessibilité dans les écoles. En parallèle à ce travail conséquent, l’Office du tourisme de Grenoble a entrepris de rendre accessibles à tous un maximum de produits touristiques grenoblois intra muros. C’est ainsi que, par exemple, le Parcours patrimonial de la ville de Grenoble, visite guidée historique de la ville, est aujourd’hui ouvert non seulement aux personnes sourdes et aveugles, avec un matériel d’accompagnement adéquat, mais également aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant : il n’y a donc plus de ségrégation due au handicap. Et il en va de même pour une dizaine d’autres visites guidées proposées par l’Office. Si on rajoute à cette belle performance le fait qu’après avoir été désigné par la Région Rhône- Alpes comme ville test pour l’application du Label handicap, la Ville de Grenoble et l’Office du tourisme organiseront ensemble un séminaire national sur le tourisme adapté, comme projet phare de l’année européenne 2003, la preuve est faite que l’accessibilité du tourisme à tous peut être, lorsque nous nous mobilisons, un facteur important vers plus de participation citoyenne ».

Place Grenette. Photo Office du Tourisme de Grenoble.

Visite guidée : depuis l’Office de Tourisme, prenez à gauche la rue de la République puis à droite dans la rue Lafayette pour arriver à l’enceinte romaine. A l’entrée de la rue piétonne, s’élève le plus important vestige de la première enceinte urbaine de Cularo, nom primitif de Grenoble jusqu’au IVe siècle. Site de pont sur l’Isère, Cularo avait été fondée environ trois siècles avant J.C. entre les rivières Drac et Isère, sur la route entre Vienne, capitale de la cité des Allobroges, et Rome.

Edifiée entre 286 et 293, par ordre des empereurs Dioclétien et Maximien, la muraille haute de 8 mètres, était de forme elliptique et rythmée d’une quarantaine de tours semi- cylindriques. Deux portes monumentales, « Traine » et « Viennoise », permettaient l’accès intra muros. Aujourd’hui, le mur a perdu le bel appareillage de pierres qui le recouvrait. Les gros clous au sol figurent le tracé du mur autour de la ville ancienne.

Rue Jean-Jacques Rousseau : anciennement appelée rue des Vieux Jésuites, sa forme courbe révèle la présence de l’enceinte romaine contre laquelle les bâtiments se sont progressivement établis. Le philosophe Jean- Jacques Rousseau y séjourna un mois au numéro 2 pendant l’été 1768. Au numéro 14 naquit le célèbre écrivain Henri Beyle, dit Stendhal (1783- 1842), chef de file des écrivains romantiques et auteur notamment du Rouge et le Noir et de La Chartreuse de Parme…

Au numéro 16 se dresse l’imposante façade de l’hôtel particulier de la famille Coupier de Maille (XVIIe) dont la porte à double vantail, en noyer, est richement sculptée. Sur le linteau serait figuré le visage du jeune monarque Louis XIV, en signe de fidélité de la famille à la Couronne de France… En face, au numéro 15, la demeure appartenant jadis à l’influente famille Rabot, qui donna au Parlement du Dauphiné plusieurs conseillers et présidents. L’hôtel particulier, construit au XVe et modifié aux XVIe et XVIIe siècles a gardé une élégante tourelle en encorbellement de style Renaissance. Il conserve, au coeur de la librairie, un bel escalier à balustres de pierre.

La place Grenette. Dès le Moyen Age, une esplanade fut aménagée à l’extérieur de l’enceinte romaine pour accueillir les foires et marchés aux bestiaux. A la fin du XVIe siècle, le duc de Lesdiguières intégra cette place dans la ville qu’il entoura de nouvelles fortifications bastionnées. Elle devint alors la place principale de Grenoble, lieu des exécutions publiques et d’un très important marché aux grains hebdomadaire à l’origine de sa dénomination actuelle. Baptisée provisoirement place de la Liberté à la Révolution, elle vit se dresser la guillotine. Au centre de la place, le Château d’eau La Valette, ou Fontaine aux Dauphins, réalisée en 1826 par le sculpteur grenoblois Sappey, est l’une des plus belles réalisations d’embellissement des places du centre historique au XIXe siècle.

Par le passage couvert, à l’entrée de la rue Montorge, on accède au Jardin de Ville. Unique zone de verdure dans la ville ancienne jusqu’au début du XIXe siècle, le jardin de ville est en deux parties. Vous traversez tout d’abord le « Bois » avec ses superbes platanes et tilleuls plus que centenaires; vous atteignez ensuite l’ancien jardin à la française du duc de Lesdiguières. Pendant les guerres de religions, le Duc prit Grenoble en 1590 à la tête des armées huguenotes et devint gouverneur de la province. Il fit ensuite agrandir et embellir la ville et y construisit une belle résidence. La Tour de la Trésorerie, ancienne tour de l’enceinte romaine surélevée au XIVe siècle, est intégrée à la demeure. A l’extrémité du jardin, vers le quai, vous pourrez prendre les « Bulles » (téléphérique de Grenoble) pour apprécier l’extraordinaire panorama depuis les fortifications XIXe de la Bastille.

Empruntez la rue Berlioz vers la place Saint- André. Elle symbolise le pouvoir politique à Grenoble au Moyen Âge. La place est bordée par la collégiale Saint- André (1228), édifiée en briques par le Dauphin Guigues VI, et surmontée d’un imposant clocher gothique en pierre de tuf, d’une hauteur de 56m (XIVe). Face à la collégiale, l’ancien Palais du Parlement, actuel Palais de Justice, fut fondé en 1453 par Louis II (futur roi Louis XI), unique Dauphin royal venu gouverner la province du Dauphiné rattachée à la France depuis 1349. On remarquera la statue du fameux chevalier Bayard, « sans peur et sans reproche », oeuvre romantique du sculpteur Raggi, ainsi que le Café de la Table Ronde, café historique et second plus ancien café de France (1739).

La Place aux Herbes. Anciennement lieu de réunion des assemblées municipales, et dénommée place du Malconseil, elle fut la place principale de Grenoble, lieu des exécutions publiques jusqu’à l’arrivée du duc de Lesdiguières. Son appellation actuelle rappelle qu’elle devint très tôt le lieu d’un marché aux fruits et légumes très animé; les halles qui l’accueillent quotidiennement datent du XIXe siècle. Située, pense- t-on, à l’emplacement où, entre Drac et Isère, les premiers Grenoblois s’implantèrent, la place est le point le plus élevé de la ville « la plus plate de France » : 214 mètres !

Panorama sur Grenoble. Photo Office du Tourisme de Grenoble.

Suspendue au-dessus de l’Isère, la passerelle Saint- Laurent, construite en 1837, se situe approximativement à l’emplacement où fut jadis jeté le premier pont sur l’Isère par les troupes romaines commandées par le gouverneur Lucius Munatius Plancus, en 43 avant J.C., marquant le point de départ « officiel » de l’histoire de la ville. En ce lieu où les flots de l’Isère repoussés aux pieds de la Chartreuse ne variaient pas leurs cours, un pont y fut toujours dressé : tout d’abord de bois, puis de pierre à partir du XIe siècle, mais détruit à de multiples reprises par de violentes crues dévastatrices.

La rue Chenoise doit son nom à la riche famille de Chaulnais, détentrice de vastes possessions à Grenoble. La rue épouse la forme de la muraille romaine, contre laquelle des maisons se sont appuyées. Elle recèle de nombreuses maisons anciennes aux belles cours intérieures. Au numéro 8, l’hôtel dit de Vaucanson (du nom du célèbre inventeur d’automates, natif de Grenoble, qui y demeura) présente un superbe escalier à balustres de pierre du début du XVIIe siècle. La cour du numéro 10, récemment restaurée, est un exemple caractéristique des maisons gothiques de la fin du Moyen Âge, avec ses fenêtres à meneaux, son escalier à vis et ses arcades reliant l’aile sur rue à celle donnant sur la cour.

Coeur du pouvoir religieux à Grenoble, la place Notre Dame accueillit à partir du IVe siècle le groupe cathédral et la résidence de l’Évêque. L’antique Cularo fut élevé en 379 au rang de cité par l’empereur Gratien et devint dès lors ville épiscopale. Laquelle, en son honneur, fut rebaptisée Gratianopolis, origine étymologique de Grenoble. Les différents bâtiments témoignent, après restauration, du profil originel du groupe tel qu’il se composait aux premiers temps chrétiens: la cathédrale Notre- Dame et son clocher- porche, à laquelle s’est accolée l’église paroissiale Saint- Hugues (XIIIe). L’ancien palais de l’Évêque abrite aujourd’hui le musée de l’Ancien Évêché, qui permet de visiter notamment les vestiges du baptistère paléochrétien (IVe-XIe).

Jusqu’en 1804, l’enceinte romaine et la porte Viennoise fermaient la place. Un marquage de pierres au sol permet d’en retrouver le tracé. De l’autre côté de la place, derrière la monumentale Fontaine des Trois Ordres (1888) commémorant le centenaire de la Révolution… en Dauphiné, on découvre l’extraordinaire façade d’un immeuble haussmannien. Ses motifs décoratifs ont été réalisés en ciment moulé, matériau utilisé très tôt à Grenoble depuis la fondation de la seconde plus ancienne cimenterie de France (1842) et les travaux de Louis Vicat sur le principe des « liants hydrauliques » en 1817…

La place Sainte Claire tient son nom de l’ancien couvent de Clarisses fondé au XVe siècle. La belle halle actuelle (1874), édifiée à l’emplacement de l’ancienne chapelle, est un spectaculaire exemple d’architecture éclectique, associant avec bonheur la pierre à des matériaux nouveaux et légers: le verre, la brique et l’acier. A l’arrière du bâtiment moderne de la Maison du Tourisme se dresse la belle façade de l’ancienne chapelle du Collège des Jésuites (XVIIe), devenue Ecole Centrale (1796), puis Lycée et Collège Stendhal; c’est ici en effet que le jeune Henri Beyle étudia de 1796 à 1799. Les bâtiments abritent une exceptionnelle horloge solaire à réflexion, peinte sur 1.000 m2 de murs et de plafonds en 1673. Elle donne l’heure grâce à un jeu de miroirs qui dirigent les rayons du soleil à l’intérieur.

'Bulles'. Photo Office du Tourisme de Grenoble.

L’Office de Tourisme de Grenoble et son service des Visites guidées proposent, été comme hiver, des visites guidées, classiques ou thématiques, de Grenoble, ouvertes à tous les publics sans distinction, ou tenant compte à des besoins spécifiques. Des visites en langue des signes sont également organisées, sur rendez- vous, en collaboration avec l’association grenobloise « Des mains et des signes ».

En 2003, à l’occasion de l’année européenne du Handicap, il sera possible aux personnes malvoyantes ou aveugles de découvrir le centre historique de Grenoble (projet Office de Tourisme / service Accessibilité- Déplacements de la Ville de Grenoble). Rappelons que, dans le cadre de la mise en place du nouveau label Handicap lancé par l’Etat qui permettra bientôt d’identifier l’accessibilité d’un site ou d’un espace par handicap, la région Rhône Alpes et le Comité Régional du Tourisme ont choisi Grenoble comme site pilote dans la rubrique « tourisme urbain ». Le Service Visites et Patrimoine a étudié les conditions d’accessibilité aux sites culturels et touristiques grenoblois (accès aux sites et circulation dans les espaces d’exposition). Ces informations pratiques sont rassemblées dans une brochure disponibles à l’Office de Tourisme. Service Visites et Patrimoine – Tel. : 04.76.42.96.01 – Fax : 04.76.54.90.94 – Mél : visitesguidees@grenoble-isere.info.


Se déplacer à Grenoble.

A pied ou à roulettes : Un « Plan des cheminements praticables et accessibles » par les personnes handicapées physiques a été édité par la ville en 2000; Il figure pour chaque quartier les zones piétonnes, trottoirs, bus et tramway accessibles, stationnement réservé, WC aménagés, feux tricolores sonores. A demander auprès de l’Office du Tourisme, 14 rue de la République, B.P. 227, 38000 Grenoble – Tél 04 76 42 41 41 – Fax 04 76 51 28 69.

En transports en commun. Ils sont gérés par la SEMITAG (Tél : 04 76 20 66 66). Les deux lignes du tramway sont totalement accessibles aux personnes en fauteuil roulant. Seules les lignes 1 et 11 d’autobus sont actuellement accessibles. Un service de transport spécialisé offre un service « porte à porte » dans l’ensemble de l’agglomération grenobloise : il est ouvert aux personnes sur fauteuil roulant, aveugles ou malvoyantes (titulaires d’une carte d’invalidité mention « canne blanche »). Les touristes peuvent l’emprunter. Le transport doit être commandé au moins 48 heures à l’avance et coûte 1,60 euros par trajet (l’accompagnateur paie le même prix). Renseignements au 04 76 20 66 33.

En taxis. Grenoble Taxis tient à votre disposition un véhicule adapté aux fauteuils électriques. Bien évidemment, tous les taxis doivent « charger » les personnes handicapées ayant un fauteuil pliable. Contact : Maison du Tourisme – tel : 04 76 54 42 54 (24h/24).

En voiture personnelle. 363 places en surface sont réservées aux titulaires de macaron GIC GIG ou de la Carte européenne de stationnement sur la commune de Grenoble. Lorsque le stationnement est payant, il s’applique également aux personnes handicapées. L’accès des voitures aux zones piétonnes n’est autorisé que pour les résidents. Pour tout renseignement, Service Voirie- Circulation de la Ville de Grenoble : 04 76 76 33 65. Dans les parkings souterrains, 5% des places sont réservées avec la répartition suivante : Denfert Rochereau, 6 places; Europole, 21 places; Hoche, 13 places; Musée, 13 places; Terray, 3 places; Verdun, 3 places; Philippeville, 10 places; Nef- Chavant, 8 places. Ils sont gérés par Vinci (Tél : 04 76 42 70 70) et Parcofrance (parking Nef- Chavant – Tél : 04 76 85 26 11).

En groupe. L’accessibilité aux différents sites grenoblois, situés pour leur majorité dans le centre historique demeure difficile, faute de parkings ou d’espaces suffisamment adaptés. Les autocars peuvent stationner sur le parking de l’Esplanade situé à l’arrivée de l’autoroute de Lyon, au lieu- dit de la Porte de France; il est gratuit mais son éloignement du centre pose le problème d’un trajet conséquent à effectuer jusqu’aux différents sites (800 m environ). Le parking du Téléphérique de Grenoble- Bastille est également gratuit. Une réserve toutefois : nous avons noté le manque de place pour installer une rampe latérale permettant l’accès au trottoir. Enfin, déposer des groupes devant le musée de Grenoble, proche du Musée de l’Ancien Evêché et du centre historique, n’autorise pas le stationnement prolongé.

Les musées et sites accessibles à Grenoble et dans l’agglomération.

Le Magasin – Centre National d’Art Contemporain – 155, Cours Berriat – Tél : 04 76 21 95 84. Ouvert en 1986, le centre est abrité dans une halle industrielle construite en 1900 par les ateliers de Gustave Eiffel. Il accueille des expositions temporaires d’art contemporain. Accès en transport en commun par la ligne A du tramway, arrêt Berriat- Magasin, accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour les voitures, le parking se trouve en face du musée et le cheminement est facile : allées en goudron avec porte d’entrée très large. Les espaces d’expositions, y compris l’auditorium, sont de plain- pied. Toilettes, librairie, et espace de restauration sont accessibles.

Le musée de Grenoble – 5, place de Lavalette – Tél : 04 76 63 44 44. Le musée de Grenoble est l’un des plus prestigieux musées des Beaux Arts français, avec des collections de peintures et sculptures du XIIIe au XXe siècle. Accès en transport en commun par la ligne B du tramway, arrêt Notre-Dame, accessible aux personnes à mobilité réduite. Parking souterrain : 13 places réservées, allées en goudron, avec un accès par ascenseur qui mène directement au parvis du musée. Accessibilité à tous les étages (y compris l’Egyptologie à l’étage inférieur) et tous les services (Auditorium, bibliothèque, restaurant) grâce à des ascenseurs et à des rampes. La librairie est difficilement accessible, l’accès est restreint dans la boutique pour les fauteuils électriques mais la circulation y est tout à fait possible. Toilettes aménagées et spacieuses, hauteur des lavabos correcte.

Le Musée de l’Ancien Evêché – 2, rue Très-Cloîtres – Tél : 04 76 03 15 25. Dans l’ancien palais des Évêques de Grenoble, le musée propose la découverte de l’histoire de l’Isère et de ses occupants de la Préhistoire à nos jours. Également, visite souterraine des vestiges archéologiques du Baptistère (fin IVe siècle). Accès en transport en commun par la ligne B du tramway arrêt Notre- Dame accessible aux personnes à mobilité réduite. Parking du Musée avec 13 places réservées pour les personnes handicapées; la cour du musée est mise à disposition des véhicules tout le temps de la visite. Allées en pavés lissés. L’entrée comporte des marches, mais une autre entrée est utilisable sur la gauche, avec une large porte qui donne sur le groupe épiscopal et la salle des trésors (de plain- pied). Entièrement équipé avec ascenseurs et rampes. Toilettes aménagées. Tous groupes ou visiteurs à mobilité réduite sont accompagnés d’un agent de sécurité afin de les guider durant le parcours.

Le Musée de la Résistance et de la Déportation – 14, rue Hébert – Tél : 04 76 42 38 53 Ce musée d’Histoire contemporaine retrace, à partir des réalités locales, la douloureuse période de la Seconde Guerre Mondiale et de la Résistance, à Grenoble et en Isère, dans une muséographie résolument contemporaine. Accès en transport en commun par la ligne A du tramway, arrêt Verdun- Préfecture, accessible aux personnes à mobilité réduite, et 300 mètres par les trottoirs aménagés. Parking souterrain place de Verdun difficilement accessible, places dans la rue Hébert pour les individuels, les bus déposent les groupes devant le musée et vont se garer Place de Verdun, la cour réservée au personnel, rue des Dauphins, peut éventuellement être mise à disposition. Allées en goudron. Entrée de plain- pied. Les trois étages sont accessibles par ascenseurs. Toilettes aménagées.

Le musée Géo-Charles – 1, rue Géo Charles, Echirolles – Tél : 04 76 22 58 63. Accès au Musée en transports en commun, ligne 11 équipée pour les personnes à mobilité réduite, station Musée Géo Charles. Parking de 6 places, mais pas de places réservées. Accès au sein du musée par une rampe extérieure. A l’intérieur : étage accessible par un ascenseur. Toilettes aménagées.

Le Musée grenoblois des Sciences Médicales – Centre hospitalier et universitaire – Tél : 04 76 76 51 44. Accès au Musée en transport en commun par la ligne B du tramway accessible aux personnes à mobilité réduite, station La Tronche. Accès au musée par rampe à l’extérieur. A l’intérieur, espace de plain- pied. Toilettes aménagées.

Les sites partiellement accessibles.

Le Muséum d’Histoire Naturelle – 1, rue Dolomieu – Tél : 04 76 44 05 35. C’est le second muséum de France, après Paris, par la richesse de ses collections. Accès en transport en commun par la ligne A du tramway, arrêt Chavant- Hôtel de Ville ou arrêt Verdun- Préfecture. Parkings : Place de Verdun (3 places réservées) ou Hôtel de Ville (en surface, payant). Allées avec du gravier fin. Les véhicules pour personnes à mobilité réduite peuvent éventuellement se garer devant le musée. Accès au musée par rampes d’accès. Au sein du bâtiment principal où se situe l’exposition permanente, accès quasi- total grâce à un ascenseur; cependant, deux petites salles au deuxième étage ne sont pas accessibles car il y a trois petites marches (salle Atlas et salle du Carnaval des Insectes). Au sein de l’Orangerie où se situent les expositions temporaires, accès à 95% : la mezzanine n’est pas accessible (Pour la visite de cet espace, la gratuité est accordée aux personnes handicapées). L’accès aux aquariums se fait par un plan incliné ainsi que l’accès aux boutiques. Toilettes aménagées.

Le Musée Dauphinois – 30, rue Maurice Gignoux – Tél : 04 76 85 19 01. Musée d’histoire et de patrimoine installé dans l’ancien couvent des Visitandines du XVIIe siècle, le Musée Dauphinois présente deux expositions permanentes « Gens de l’Alpe » et « La Grande histoire du ski », que complètent chaque année 3 à 4 expositions temporaires. Aucun moyen de transport en commun. En voiture, accès par le quai Perrière, pas de parking proche sauf celui de l’IGA un peu plus haut. La cour peut servir temporairement de lieu d’accès. Allée en galets et légèrement en pente. L’entrée ne se fait pas par l’entrée principale (car petite marche) mais par une porte face à l’allée sur la gauche avec plan incliné. Au sein des espaces de visite, circulation facilitée : ascenseur exceptionnellement accessible au public handicapé. Tous les étages sont donc accessibles sauf l’inter- étage, lieu d’exposition temporaire (présence de marches). Les sols sont en moquette. La chapelle est accessible par l’ascenseur tandis que l’accès aux terrasses et aux jardins est impossible à cause des marches d’escalier. Seules les toilettes pour femmes sont accessibles, mais sans barres d’appui, lavabos placés un peu trop haut et siphons d’évier gênants…

Le musée Archéologique – Eglise Saint-Laurent – Place Saint-Laurent – Tél : 04 76 44 78 68. C’est un site archéologique unique en Europe proposant un spectaculaire itinéraire de découverte permettant de remonter le temps jusqu’aux origines du christianisme à Grenoble. Accès par les transports en commun : la solution la moins inconfortable est la ligne B du tramway, arrêt Notre- Dame, puis trajet conséquent jusqu’au musée, donc fatiguant pour des personnes autonomes en fauteuil manuel. En voiture : parking Saint- Laurent. Accès au site : Allée goudronnée les 25 premiers mètres puis en gravier jusqu’à l’entrée (ascension difficile puisque le chemin est assez pentu, impossible pour les fauteuils électriques). Autre entrée plus bas qui permet de voir le cloître. Toutes deux sont de plain- pied. Dans le musée : accès à la passerelle supérieure (vue panoramique sur la chapelle de l’église et les galeries) et à la passerelle inférieure (cloître). Crypte inaccessible. Toilettes accessibles mais pas tout à fait adaptées (trop d’écart entre la barre d’appui et les toilettes, espace insuffisant pour placer le fauteuil).

Le Musée Stendhal – Jardin de Ville – 1, rue Hector Berlioz – Tél. 04 76 54 44 14. Installé dans l’ancien Hôtel de Lesdiguières puis Hôtel de Ville de Grenoble, le musée retrace la vie du grand écrivain. Accès par les transports en commun : tramway, ligne A et B, station Dubedout, ou bus ligne 1, arrêt Trois Dauphins. En voiture : Parking souterrain Philippeville (5 places réservées). Accès au musée : passage par la rue Montorge et le Jardin de Ville ou par la rue Berlioz. 4 marches à l’entrée du musée empêchent les fauteuils motorisés d’accéder à l’intérieur; les personnes en fauteuils manuels auront besoin d’une aide.

« Rêves mécaniques » , le Musée des Automates de Grenoble – 12, rue des Arts, Tél. 04 76 43 33 33 « Le Rêve » illustré à travers les diverses expressions artistiques touchant le monde de l’automate et de la pièce à musique. Hommage à Jacques de Vaucanson. Transports en communs : bus ligne 1, arrêt Berriat- Jaurès. En voiture : Parking Denfert- Rochereau, avec 6 places réservées, le propriétaire dispose d’une clé pour permettre de se garer juste devant le musée. Sur le site : allée en goudron. Entrée avec petite marche franchissable par plan incliné. Dans le musée : aucun problème mais accueil de groupes limité à six fauteuils (espace restreint). Toilettes non équipées.

La Bastille, tout Grenoble sous vos yeux ! La Bastille est un bastion qui fût bâti après la brève occupation de la Savoie par la France, lors de la première République et de l’Empire, pour protéger l’accès au Dauphiné. Il perdit sa vocation défensive après que la Savoie ait été cédée à la France en 1860, en récompense de son rôle en faveur de l’unité italienne. De ce bastion vous découvrirez un splendide panorama sur la ville et ses trois vallées, les massifs du Vercors, de Belledonne et de Chartreuse. Le panorama de la terrasse supérieure, qui comporte les tables d’orientation, n’est pas accessible. Boutique, restaurant panoramique du Téléphérique et sa terrasse sont accessibles. Les toilettes ne sont pas accessibles. Vous pouvez vous rendre à la Bastille en voiture, par la rue Maurice Gignoux, ou en empruntant le télécabine (fermé pour entretien durant le mois de janvier) qui est accessible aux personne en fauteuil roulant : sur les 5 bulles, c’est la dernière qui peut accueillir une personne en fauteuil, les bancs pour s’asseoir étant situés sur le pourtour de la bulle et non au centre comme dans les autres. Téléphérique de Grenoble- Bastille – Quai Stéphane Jay, tel 04 76 44 33 65. Accès par le tramway, lignes A et B, arrêt Dubedout et ligne B arrêt Halles St Claire. Ligne 1 et 13 depuis le terminus rue de Belgrade. En voiture : Parking du Téléférique ou parking Philippeville, place Philippeville à 2 min avec 10 places réservées; le parking du musée Place Lavalette avec 13 places réservées. Accès du quai aux « Bulles » par un ascenseur.

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