Vous auriez pu télécharger sur votre ordinateur tous les formulaires du dossier COTOREP et éviter ainsi un courrier, un déplacement, un délai d’attente, de la fatigue, du stress. Hélas, un document essentiel manque à l’appel…

Les personnes adultes handicapées connaissent presque toutes la Commission d’orientation Technique et de Reclassement Professionnel (COTOREP). Elle délivre la Carte d’Invalidité, accorde le bénéfice des allocations adulte handicapé (AAH) et compensatrice tierce personne (ACTP) ou frais professionnels (ACH), définit une orientation professionnelle, oriente vers le milieu ordinaire ou protégé de travail, etc.

Pour obtenir quelque chose de cette commission, il faut évidemment remplir un dossier. Les formulaires nécessaires à sa constitution sont désormais téléchargeables au format PDF sur le site de la COSA (Commission pour les simplifications administratives, remplaçante du célèbre Centre d’enregistrement et de révision des formulaires administratifs (CERFA) : dossier techniqueremboursement de frais de transport pour répondre à une convocation de la COTOREPdéclaration de ressources.

Hélas, il manque encore l’indispensable Certificat médical ! Laurence Lomme, Chargée de mission au sein de la COSA, nous explique pourquoi : « La mise en ligne du certificat médical pose des problèmes de sécurité et de confidentialité, pour les personnes qui déposent un tel dossier, et n’a pas encore reçu l’aval de la Direction générale de l’action sociale [du ministère de l’Emploi et de la Solidarité Nationale NDLR]. Dès que l’autorisation sera obtenue nous avons proposé d’effectuer la numérisation et la mise en ligne du formulaire ». On se demande si le ministère a bien compris le problème : il n’est question ici que de télécharger un imprimé, pas de le remplir en ligne.

Alors, Top pour la COSA qui a la volonté d’apporter un service à distance aux personnes handicapées mais Flop pour la Direction générale de l’action sociale du ministère de l’Emploi et de la Solidarité Nationale qui n’a pas compris le problème !

Laurent Lejard, octobre 2000

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