Les Paralympiques d’hiver n’auront certainement pas l’ampleur des Olympiques qui les ont précédé : trois disciplines seulement – ski alpin, ski nordique, hockey sur glace, 36 nations, à peine plus de 1.000 athlètes et encadrants.

On peut espérer que le climat sera différent, tant l’exemple donné par les valides n’a guère fait honneur à l’esprit sportif : triche, dopage et chauvinisme ont sérieusement mis à mal l’intérêt de cette compétition olympique, dominée par les enjeux financiers et l’obligation de gagner par tous les moyens pour son pays mais aussi pour son portefeuille…

Le handisport, même s’il compte quelques véritables professionnels, ne brasse pas les dollars par milliards. La déconfiture du groupe de presse américain spécialisé WeMedia en est la preuve, contraint de renoncer à la diffusion en exclusivité des images télévisées et web des Paralympiques : WeMedia n’a pas trouvé l’argent nécessaire pour payer les droits qu’il avait négociés. Avec comme résultat une absence quasi- totale des Paralympiques des chaînes des télévisions françaises. Heureux les téléspectateurs germanophones qui verront quelques compétitions retransmises par l’allemande ARD ou l’autrichienne ORF.

Quant aux sportifs français, présents en ski alpin et nordique, ils espèrent faire mieux qu’à Nagano 1998, en espérant se hisser au huitième rang des nations participantes. On leur souhaite bonne chance.

Laurent Lejard, mars 2002


Site des Paralympiques de Salt Lake City : www.2002paralympics.com.

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